Antoine Watteau est le premier artiste français à avoir décidé de rejeter l’académisme avec sa pathétique héroïque.
Devant nous se trouve une de ses galantes peintures. Il cherche à transmettre au public les expériences et les sentiments des personnages. Il s’agit d’un croquis réalisé par l’artiste dans le jardin, où les représentants de la société laïque marchaient généralement.
Nous voyons une jeune femme. Elle porte une robe élégante et sombre. Sa tête est fièrement levée et ses lèvres font la moue avec moue. La dame s’est tournée vers son monsieur, et il lui dit quelque chose de très insinuant. Le spectateur comprend que la dame et son gentleman sont sophistiqués en la matière. Nous voyons juste un jeu d’amour. Cette scène intime se déroule dans l’une des ruelles assez isolées de l’ancien parc.
L’artiste a su transmettre des doutes tourmentant l’héroïne. Elle ne peut pas décider ce qu’il vaut mieux laisser ou écouter ce que l’homme veut lui dire. Watteau a voulu capter le plus fidèlement possible la réaction de la femme et de son personnage. Il a essayé de transmettre une alarme qui était assez difficile à saisir. L’artiste poétise complètement un épisode absolument banal. Une nuance de rêverie et de tristesse est introduite, soigneusement cachée. Mais en même temps, cela se ressent dans tout.
La couleur de l’image présente un intérêt certain. Il est basé uniquement sur des tons doux. Dans les figures elles-mêmes, la couleur est assez saturée. Il est souligné par la douceur des couleurs que Watteau a utilisées pour représenter le paysage. Les arbres sont translucides, et les silhouettes des couples se promenant sont seulement devinées.
Vous pouvez sentir le rythme de la musique tout au long de la composition. Le contour des personnages est fantaisiste, les contours doux des arbres avec un motif de fines branches tissées, les couleurs sonnent très douces. C’est comme un accord qui semble très calme.
Watteau utilise délibérément des demi-tons. Il transmet des sentiments retenus. La composition est élégamment construite. Les peintures sont appliquées en traits. Ils brillent, puis ne scintillent que légèrement.
L’image est incroyablement lyrique. La scène domestique est représentée avec un lyrisme profond.