Balançoire – Jean Honore Fragonard

Balançoire   Jean Honore Fragonard

Le tableau de Jean Honoré Fragonard “Swing, ou les heureux événements du swing” est considéré comme un exemple exemplaire de peinture galante. En fait, il y a tous les signes d’un genre galant: une dame et des messieurs dans le parc, une intrigue épicée, des amours, etc. directement lié à la réforme de la vision des Lumières.

Le programme Swing, compilé par le client, le baron Saint-Julien, est connu d’après les paroles de Gabriel François Doyen, un peintre historique et religieux auquel Saint-Julien s’est d’abord adressé. L’histoire de Duyen dans la transmission à Colle est la suivante: “Croyez-moi”, me dit Duyen, “quelques jours après la parution de ma peinture” Sainte Geneviève “au Salon, un homme noble m’a envoyé commander une photo… Il était dans son” célibataire “. l’appartement “avec sa bien-aimée… Il a commencé par des courtoisies et des louanges, et a terminé en disant qu’il voulait me commander un tableau…” Je voudrais que vous dépeigniez Madame sur une balançoire que l’évêque balance. Et vous me mettrez de telle manière que je puisse voir les jambes de cette charmante créature; et plus vous voulez vous amuser dans ce travail, mieux ce sera ” . J’avoue, a déclaré Doyen, que cette proposition, à laquelle je n’aurais pas du tout dû m’attendre compte tenu de la nature du motif qui la sous-tend, m’a d’abord embarrassé et m’a littéralement engourdi. Cependant, je récupérai assez vite pour répondre presque immédiatement: “Ah, monsieur, vous devez ajouter à votre plan les souliers de Madame, planant dans les airs et ramassés par les amours.

En fin de compte, Doyen a refusé la commande, recommandant plutôt Fragonard. Dans l’image de Fragonard, l’évêque s’est transformé en une sorte de jeune homme, mais le client lui-même est vraiment représenté dans la pose qu’il voulait. La chaussure vole vraiment en l’air, mais le cupidon ne la prend pas. Mais il y a encore des cupidons – sous forme de sculptures de parc: des cupidons avec une cruche et le “Threatening Cupid” de Falconet. Sur la photo, la majeure partie de la toile est occupée par l’image de la verdure dense du jardin – au premier plan est un vieux tronc noueux, un plexus luxuriant de branches sur le bord supérieur, la lumière du soleil dans les profondeurs, des fleurs peintes et des feuilles au premier plan avec de petits traits. La silhouette luxuriante et complexe de la robe rose d’une jeune femme se détache sur ce fond; il gonfle et se disperse du mouvement de la balançoire. Ce spot de corail brille de teintes de nuances colorées.

Les transitions du rose clair au rose foncé sont complétées par un oreiller à rayures rouges sur la balançoire. La beauté potelée elle-même est écrite, bien sûr, sans prétendre à la profondeur de la caractérisation; une expression d’effroi et d’espièglerie scintille seulement dans ses yeux et son sourire. L’évêque Fragonard a été remplacé par une figure plus modeste, et le propriétaire de la “belle créature” est représenté comme un très jeune gentleman. Une chaussure rose vole dans les airs, mais les cupidons se sont transformés en sculptures de marbre, comme s’ils contemplaient ce qui se passait.

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