Représentant de l’école de peinture de Padoue, Mamtenha a écrit d’une manière dure et dure, atypique pour les classiques de la Renaissance italienne.
La Vierge Marie repose sur un lit recouvert de velours rouge vif, sur fond de paysage paisible, qui s’ouvre derrière une haute fenêtre dans le mur. Les apôtres fument de l’encens et chantent des chants funéraires. Il n’y en a que onze, car Saint Thomas est absent, qui, selon l’un des apocryphes, n’a pas eu le temps de l’enterrer.
Le canon iconographique n’est observé que formellement. Les nimbus – symboles du rayonnement de la sainteté – sont représentés par des disques attachés aux têtes, qui tournent lorsque les corps bougent. Cette solution plastique dans la représentation de figures des apôtres presque figées et une perspective laconique sont la preuve de l’étude attentive de l’artiste des lois de la géométrie.