Savrasov a peint ce tableau dans des moments difficiles: sa femme le quitte.
L’artiste dépeint un champ de seigle avant la tempête; il met ses sentiments, son anxiété, ses sentiments qui ont submergé Savrasov à l’époque dans l’image.
Le seigle se figea à la veille d’un orage, des nuages suspendus au premier plan, prêts à verser de grosses gouttes. Et au loin tout est propre, mais même là, l’arrivée du vent et de la pluie se fait déjà sentir. Le champ de seigle semble sombre, bien que le seigle lui-même brille brillamment, se pliant sous le vent, incapable de le supporter et ne voulant pas une telle obéissance.
Le lourd nuage sombre lui-même ressemble à la vie d’un artiste, en prévision d’un orage. Je veux croire que le vent emportera le temps passé, mais le nuage pend trop bas, le soleil disparaît progressivement, une ombre se répand à l’horizon, ne laissant derrière lui qu’un reflet cramoisi de seigle mûr. Au loin, vous pouvez voir l’église blanche, comme un symbole de protection contre l’obscurité imminente. Il est éclairé par le soleil qui passe et est clairement visible de loin.
L’image cause une grande inquiétude, une morosité sombre, une prémonition d’un élément violent et incontrôlable.