Peinture du peintre allemand Hans von Aachen “Saint-Georges tue un dragon”. La taille du tableau est de 50 x 56 cm, huile, cuivre. Saint George, un grand martyr, un homme victorieux, selon les légendes métaphrastiques, venait d’une noble famille cappadoce et occupait une position élevée dans l’armée. Lorsque la persécution de Dioclétien contre les chrétiens a commencé, George a démissionné et est devenu un confesseur du christianisme, pour lequel il a été décapité, après huit jours de tourments douloureux, à Nicomédie, vers 303.
Il existe de nombreuses vies anciennes et récits de la vie, des exploits et des miracles de Saint-Georges. Le miracle de Saint-Georges sur le dragon et la jeune fille, ainsi que sa vie, a d’abord reçu un traitement littéraire dans l’Est grec, puis au X-XI siècle, il s’est déplacé vers l’Ouest et s’est ensuite largement répandu dans les pays européens.
Son contenu est que Saint-Georges tue un serpent, ou dragon, qui a dévasté la terre d’un roi païen, pour éviter que le roi et les citoyens ne soient obligés de lui donner à manger à leurs enfants. Lorsque la fille du tsar a été enlevée pour sacrifier un serpent, Saint George apparaît comme un jeune guerrier et pacifie le serpent avec sa parole et sa croix, que, sur son ordre, la princesse amène, comme un mouton, à la ville sur sa ceinture; après cela, le père de la princesse et plusieurs milliers de ses sujets sont baptisés.
Les savants des Bollandistes qui ont publié l’Acta Sanctorum donnent à ce miracle une interprétation allégorique et sa signification littérale est considérée comme apocryphe. Mais parmi les gens de tous les pays chrétiens, ce miracle était très célèbre et a grandement amélioré la vénération de Saint-George. En héraldique et en art, Saint-Georges est généralement représenté comme un jeune homme, un guerrier sur un cheval blanc, une lance qui bat un dragon.