Une peinture sur mesure en 1504 pour Henri VII d’Angleterre, Guido da Montefeltro, duc d’Urbino, autorisa Raphaël à peindre une peinture de Saint-Georges en cadeau pour le roi et commanda Baldassar Castiglione pour la livrer en Angleterre. Saint-Georges est l’un des saints chrétiens les plus populaires et est le saint patron de l’Angleterre.
Il était également un sujet favori des artistes de la Renaissance qui l’ont dépeint comme un tueur de dragons. Selon la légende, ce monstre vivait dans un marais à l’extérieur des murs de la ville et, avec sa respiration ardente, pourrait empoisonner tous ceux qui l’ont approché. Pour apaiser le dragon, la ville lui fournissait chaque jour plusieurs moutons. Mais lorsque tous les moutons ont été exterminés, les fils et les filles des citoyens sont devenus les prochaines victimes.
Le sort tomba une fois sur la princesse, et le roi l’envoya à contrecœur au dragon. Saint George, passant et voyant la vierge en larmes, se donne à Dieu et transperce le dragon avec sa lance. La lance de Saint-Georges a été brisée dans la lutte, mais le fier chevalier était sur le point de vaincre le dragon avec une épée, et a ainsi libéré la princesse, qui est illustrée à droite. Au milieu du XVIe siècle, ce panneau formait une paire avec saint Michel et le dragon Raphaël. Même si ce dernier a été peint un peu plus tôt, le fait qu’ils soient de la même taille et ont une iconographie comparable.