L’œuvre de Nicholas Roerich “St. Francis” est une paire pour la toile de 1932 “St. Sergius of Radonezh”. Le tableau a été peint dans les mêmes années 1932 et se trouve actuellement dans les fonds de collection du Nicholas Roerich Museum de New York.
Sur la photo, Saint François est représenté avec “une grande simplicité”. L’image de François est extrêmement ascétique. Le grand saint est vêtu d’une robe monastique simple et modeste. Dans ses mains, il tient une petite colombe. La robe monastique de François est assez spacieuse et les grandes lignes verticales représentant les plis soulignent la fragilité et la nature incorporelle du saint. Pommettes acérées et nez fin et pointu, petites paumes et pieds nus – tout cela est une spiritualité et une ascèse incroyables, un détachement de tout ce qui est terrestre.
Une petite croix attachée à la ceinture, une sorte, sert de signe humble au serviteur de Dieu. La paix et la tranquillité de l’image commence déjà avec l’image d’une colombe dans les mains de François et est renforcée par l’image d’un buisson fleuri avec un nid d’oiseaux. De petites fleurs roses complètent cette lumière sans excès d’harmonie, prédécesseurs du vice. Les oiseaux, leurs silhouettes hâtives, sont totalement insouciants. Les oiseaux n’ont pas peur de Francis, sentant la miséricorde et la chaleur qui émanent de lui. Les nuages bleu foncé ne touchent pas le monde lumineux gardé par François, mais en bordant soigneusement ses bords. La chaleur et la lumière émanent de la terre, se reposant seulement quelque part très haut dans le ciel bleu foncé.
Derrière la figure de François, le monastère est représenté comme un symbole du monastère spirituel et de l’ordre monastique, dont le fondateur est l’illustre saint. L’image du monastère est simple en couleurs et en solutions de composition. Couleurs neutres ouvertes, sans dessin détaillé, détails et décorations inutiles. L’image modeste du monastère semble être gardée par de petites montagnes de belles nuances de tempera pourpre. Le motif de la simplicité sonne à la fois dans la composition et dans le choix des décisions discrètes. Pendant ce temps, la peinture de Roerich “St. Francis”, bien que non saturée de couleurs vives, mais l’image est construite sur le contraste, ce qui enrichit la perception, introduit la brillance et la luminosité nécessaires des images, rendant la série visuelle plus dynamique et intéressante.
La toile de Roerich “St. Francis” est un long travail de réflexion et d’esprit de l’auteur, qui est capable de réaliser et de rendre plus complexes et vivants plus proches et si intimes, non seulement des images grandes mais saintes. De plus, la moindre erreur est fatale à la fois pour le créateur et pour l’image qu’il crée. Une telle responsabilité est digne d’un grand maître.