L’artiste avant-gardiste lumineux a créé sans exagération des œuvres historiques – 3 toiles peintes exactement – Rouge pur, Jaune pur et Bleu pur. Cela a donné au critique N. Tarabukin une raison de faire un reportage intitulé “La dernière image est peinte”. Ce triptyque incarne le rejet non seulement du sujet de l’image, mais aussi de tout “contenu spirituel”.
Rodchenko a exprimé une approche athée du fait de la mort de l’art: si à Malevitch il entre dans l’inexistence, alors à Rodchenko il cesse irrévocablement. L’artiste efface au maximum la surface de l’image et concentre l’attention du spectateur sur les principaux points de son organisation – la ligne, la texture, la forme, c’est-à-dire sur la base principale du langage pictural.
Les “bases” de la peinture en tant que telle sont démontrées avec toutes les conditions nécessaires, tout en dépassant les frontières des frontières pittoresques.