Portrait du roi Philippe III – Diego Velazquez

Portrait du roi Philippe III   Diego Velazquez

La peinture de l’artiste espagnol Diego Velazquez “Portrait du roi Philippe III”. La taille du portrait est de 305 x 320 cm, huile sur toile. Le peintre Velazquez a créé un portrait posthume du défunt père du monarque espagnol Philippe IV. Philippe III de Habsbourg, roi d’Espagne et du Portugal depuis 1598, fils de Philippe II de Habsbourg et de sa quatrième épouse Anna d’Autriche. Déjà dans sa jeunesse, la faiblesse de l’enfant de Philippe et l’incapacité de gérer les affaires de l’État devinrent apparentes; Philippe III était beaucoup plus intéressé par la chasse et les festivités de la cour, qui se combinaient avec une profonde religiosité.

L’ère du roi Philippe III est devenue une période de compréhension par les meilleurs esprits de la nation espagnole du passé et du présent de leur pays, la période de l’âge d’or de la culture espagnole, le temps de Cervantes et Lope de Vega. Au début du XVIIe siècle, le déclin économique de l’Espagne est devenu une réalité indéniable.

Des réformes socio-économiques et politiques urgentes étaient nécessaires, mais le gouvernement du favori, Philippe III du duc de Lerma, n’a pratiquement rien fait à cet égard. Dans le même temps, les formalités administratives, la corruption et les détournements de fonds ont pris une ampleur sans précédent.

Paresseux, ignorant et superstitieux, le roi Philippe III s’entoura de ministres médiocres qui ne pensaient qu’à leur enrichissement aux dépens du trésor et du peuple; le peuple est devenu pauvre à cause de la mauvaise administration et de l’extorsion des autorités fiscales, et la cour royale a été enterrée dans un luxe fou.

Aux Pays-Bas, au début du XVIIe siècle, le commandant espagnol Ambrosio Spinola parvient à remporter des victoires importantes sur les Néerlandais, mais un manque d’argent fatal raye ces succès et contraint les Espagnols à conclure une trêve de douze ans en 1609, reconnaissant en fait l’indépendance des provinces septentrionales des Pays-Bas qui s’étaient éloignées de l’Espagne. Sinon, à la fin du règne de Philippe III, l’Espagne conservait de vastes possessions dans l’Ancien et le Nouveau Monde, et des ambitions impériales. Cependant, la fondation économique de l’empire espagnol a été irrémédiablement détruite.

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