Le représentant du maniérisme, le portraitiste de la cour des ducs de Médicis, Agnolo Bronzino, apparemment représenté dans la peinture du duc d’Urbin Guidobaldo II ou l’un des membres du cercle artistique florentin, dont l’auteur était membre. Le jeune homme se tient avec une posture “d’acier”, mettant une main mince sur sa ceinture.
L’artiste a souligné qu’il s’agit d’un homme fier de son aristocratie. La sévérité et même la rigidité de la pose représentée sont renforcées par des structures architecturales claires en arrière-plan. Le jeune homme tient un livre à la main, symbolisant non seulement son éducation.
Bronzino et ses compagnons aimaient la poésie, composaient des vers et un volume de poèmes, que le jeune homme posait avec son doigt, évoquaient une activité qui élevait l’âme. Par conséquent, tout n’est pas si simple dans cet aristocrate “arrogant”. La seule chose que nous ne saurons jamais, c’est sur quel poème le livre est entrouvert. Ce mystère anime la peinture stricte et magnifique de l’œuvre.