Friedrich a envoyé ce tableau, entre autres, à une exposition à Weimar à la fin de 1811. Elle a une œuvre en couple du même nom, qui représente un jeune boiteux marchant dans une forêt sombre et enneigée. De notre “Paysage d’hiver”, on peut comprendre que le but d’un voyage aussi difficile était la crucifixion. Le jeune homme l’a atteint. Et non seulement a obtenu – mais a également reçu une guérison miraculeuse.
En arrière-plan, les contours d’une cathédrale gothique apparaissent à travers la brume de neige, et cette fois, nous ne voyons pas de ruines devant nous, comme dans de nombreux autres tableaux de Frédéric, mais un magnifique bâtiment, une maison intemporelle du Seigneur. Les flèches de l’église sont doucement illuminées par la lumière rosée de l’aube, qui symbolise l’amour infini du Christ pour tous ceux qui viennent à lui, et l’amour divin qui peut dissiper toute obscurité et se réchauffer dans le froid le plus violent.