Le tableau “La grenouille” a été peint par Claude Monet en 1869. Les Français appelaient le petit bassin profond de petits établissements situés sur l’eau, vers lesquels des ponts étroits menaient du rivage. Très souvent, dans ces endroits, des filles de vertu facile, qui visitent ces institutions seules ou accompagnées d’hommes, cherchent de l’argent. Ils ont attiré des hommes avec des tenues révélatrices et un comportement provocant, ont attiré l’attention sur eux-mêmes avec des cris stridents et des rires qui ont été entendus de loin. Leur comportement a rappelé aux Français une pataugeoire dans laquelle les grenouilles se rassemblent sur l’eau et font un croassement à l’unisson.
Claude Monet est un véritable maître de l’écriture des paysages. Lors de la création de cette image, il a accordé plus d’attention à l’image de la nature qu’au dessin de personnes. L’artiste a peint ce tableau en même temps que son ami Auguste Renoir, mais dans le second, il a accordé beaucoup plus d’attention aux gens, leurs vêtements et leurs poses ont été dessinés plus en détail.
Monet a toujours été ravi de la beauté de la nature, ce fut donc un réel plaisir pour lui de capturer une telle composition sur ses toiles. Il la dépeignait toujours un peu plus jolie qu’elle ne l’était réellement, lui apportant de petits ajouts de couleur.
Un pont léger menant à une plate-forme sur l’eau, un porche de café, une foule de gens s’amusant et bavardant les uns avec les autres, tout cela a été peint par l’artiste couramment et schématiquement, comme un croquis. Si vous ne regardez pas l’image, il est difficile de savoir laquelle des personnes est occupée par quelle entreprise. Même le fond vert formé par la forêt au loin est fait de traits flous.
Mais le premier plan élaboré au mieux par l’artiste. Sur le rivage, il y a plusieurs petits bateaux, qui sont dessinés en détail. Ils se balancent un peu sur les ondes lumineuses, qui sont représentées si naturellement qu’on a l’impression qu’elles sont sur le point d’entendre le bruit de leurs éclaboussures, il semble qu’elles vont commencer à bouger, reflétant les rayons du soleil en elles-mêmes. La surface de l’eau reflète un ciel clair et lumineux, des arbres, des invités de l’institution. Elle a accordé la plus grande attention à l’artiste, qui, avec une appréhension particulière, a fait chaque coup, faisant cette photo.
Ce contraste entre les gens et la nature semble plutôt inhabituel. Il est difficile de croire que Claude Monet, qui a un si grand talent pour représenter la nature, est si indifférent aux gens qu’il ne veut même pas perdre de temps à les dessiner en détail dans ses peintures.