Une image insolite dans le genre nu, pleine de symboles et de signes qui surgissent au niveau de l’inconscient, est dédiée à “Ma femme” de Bella Rosenfeld. Au moment où ils ont fini de travailler sur la peinture, ils étaient mariés depuis près de 30 ans, mais Bella était toujours la même femme bien-aimée, égérie, gérante et ange gardienne du peintre.
Le spectateur est déjà habitué à voir la femme de Chagall – ils volent généralement avec le maître lui-même au-dessus du sol, mais ce travail a été décidé dans un style complètement différent. Le peintre a décidé de dépeindre son bien-aimé nu, tout en remplissant la toile de ses propres belles citations, mais dans une version peu fiable.
Presque au centre de l’image se trouve Chagall lui-même, étreignant Bella la mariée, et cela fait référence à la toile “Mariage”, et il y a un ange rouge avec un violon, un héros fréquent du travail du maître, et une chèvre bleue, également reconnaissable. De plus, l’image a un caractère juif clair, il suffit de regarder le mineur en haut de la toile. Certains critiques ont tendance à comparer ce travail avec une intrigue biblique liée au jardin d’Eden et à Adam et Eve. D’une manière ou d’une autre, une chose reste indéniable – l’œuvre présentée est une autre ode à une femme bien-aimée qui, après 10 ans, est destinée à quitter à la fois son maître et ce monde.