Il est impudent et effrayant de vous écrire au siège du jugement de Christ. Mais il vaut mieux se mettre à l’avance à la place de la honte mondiale, quand mon âme avec horreur voit tous ses péchés, comme dans un défilé cérémoniel. Et la vue même des victimes de la vérité me condamnera.
Et puis il me ramènera aux passions mondaines habituelles, parce que je m’ennuierai et me sentirai seul dans les rangs des ministres du Christ. Il n’y a en eux aucune espièglerie ludique étincelante, aucun esprit de compétition vain, et que dois-je faire au milieu de leur humble venue devant Christ?
Ou est-ce qu’une partie de mon âme aspire aux hauteurs et y a-t-il encore de l’espoir? Je veux me poser ces questions, maintenant et immédiatement. Même si les réponses ne me plaisent pas. Je suis encore en vie et je bois la résurrection de mon âme qui, ayant pris courage, doit, est obligée de choisir la bonne partie. Nous devons tous choisir la bonne partie, parce que Christ est mort pour nous et est ressuscité et nous attend et aime.