
À gauche, Saint-Pierre mène un petit groupe d’âmes droites sur les marches de cristal. Avant d’entrer au paradis, les anges leur donnent des robes adaptées à leur position dans la vie. Les premiers sont les papes, les cardinaux et les évêques.
Le symbolisme d’une nouvelle ère, se répétant en fonction d’antithèse, greffé sur le sol de l’Ancien Testament, est présent à l’image de la voûte céleste: il a la forme d’un portail gothique derrière deux tours de style roman. En général, la structure architecturale représente la Nouvelle Jérusalem, descendant sur les nuages du ciel.
Ce n’est pas un hasard si ici la forme de la porte est similaire au portail dans l’œuvre éponyme de Stefan Lochner. Un flot de figures de justes, que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans la peinture hollandaise, a également inspiré Memling.
Le jugement dernier Aile centrale du triptyque – Hans Memling
Autel de deux Jean. Aile gauche – Hans Memling
Diptyque. Martin van Nyuvenhof. Moitié gauche – Hans Memling
Autel de deux Jean. Aile droite – Hans Memling
La fuite et la chute de Saint-Antoine. Triptyque Aile gauche – Jerome Bosch
Saint Benoît – Hans Memling
L’image du Christ sur la fresque Le Jugement dernier – Michelangelo Buonarroti
Noël (autel de Portinari). Aile gauche – Hugo Gus