
L’image se réfère à la première période de Rubens. Il présente l’épisode évangélique où le Christ, après flagellation et reproche, a été montré au peuple pour la dernière phrase. Le geste pointé de Ponce Pilate, qui n’a pas reconnu sa culpabilité pour le Christ, illustre les paroles du procureur: “Voici l’homme”.
La couronne d’épines et le pourpre sont des symboles parodiques de la dignité royale, inventés pour Jésus comme un signe de vénération moqueuse. Une composition équilibrée, une connaissance irréprochable de l’anatomie et la modélisation sculpturale des formes témoignent d’une étude minutieuse par un artiste des monuments de l’art ancien et de la Renaissance.
Dans le même temps, la technique de peinture sur bois en utilisant un sol crayeux blanc, une texture colorée semblable à un émail lisse et une tangibilité matérielle dans la représentation des objets, en particulier un casque en métal avec des reflets rougeâtres de cramoisi, sont liées aux traditions nationales. L’absence d’exaltation extérieure dans la transmission des tourments physiques et mentaux du Christ donne à son image l’héroïsme, mettant l’accent sur l’endurance spirituelle et le courage.
Le deuil du Christ – Peter Rubens
Exaltation de la croix – Peter Rubens
Elena Furment dans une robe de mariée – Peter Rubens
Histoire de nuit – Peter Rubens
Chasse au sanglier – Peter Rubens
Peter Rubens, son épouse Elena Forment et leur fils, Peter Rubens
Saintes femmes à la tombe du Christ – Peter Rubens
Nymphes et satyres – Peter Rubens