Antoine Watteau a vécu à “l’âge des vaines marquises” et tout son travail reflète l’humeur et la fleur unique du XVIIIe siècle disparu depuis longtemps. L’image “Le Quandary”, que Watto était sans nom, et a acquis son nom des années plus tard, était l’un des chefs-d’œuvre du maître, démontrant clairement son style et ses intérêts.
À première vue, rien ne se passe ici – un public joliment habillé aime la nature, qui a un aspect décoratif prononcé. Les arbres semblent étalés dans les coulisses, ouvrent la scène au spectateur, sur lequel des messieurs oisifs parlent de quelque chose.
Cependant, si vous regardez attentivement les chiffres à droite, vous remarquerez comment cette calme idylle s’effondre. Ici, sans aucun doute, la clarification des relations a lieu. Le jeune homme essaie d’arrêter la dame, qui s’en va définitivement avec quelque chose d’offensé ou de blessé.
Le reste du groupe – une dame avec une guitare, une autre marquise, tournée en arrière et un jeune homme en veste rouge, deviennent des témoins involontaires de cette situation. De plus, le jeune homme assis par terre sait clairement comment la situation sera résolue – la dame partira quand même, comme en témoigne son demi-sourire malicieux.
Le charme de cette œuvre réside non seulement dans une composition parfaitement réglée, un excellent transfert de la texture et des plis des vêtements, un agencement compétent des accents de couleur, mais aussi dans cet euphémisme, l’incomplétude de l’intrigue, qui permet au spectateur de rêver sur un sujet fixé par l’auteur.