Nous avons une vue spacieuse de la colline. Sur la colline, vous pouvez descendre jusqu’au village. La route mène à une église du village, dont la flèche pointue est visible de derrière les arbres. Sur les rives de la rivière est une ville. Ses hautes tours font écho aux contours des rochers. Le ciel, brillant à gauche, devient alarmant, tonnerre sur les montagnes. Quel pays l’artiste a-t-il montré? Dans le sud des Pays-Bas, où vivait Bruegel, il y a des collines, mais il n’y a pas de telles hautes montagnes.
Bruegel y a réuni ce qui lui semble le plus beau du monde: les petites maisons de son village natal hollandais, le fleuve qui coule à flots, qu’il a beaucoup rencontré sur son chemin vers l’Italie, les majestueuses Alpes, dont l’impression lors de son voyage en Italie, Brueghel gardera à vie.
L’image enchante avec une sensation incomparable de la beauté de la terre, la grandeur, la richesse et la diversité de la nature, la beauté du pays natal – une partie de ce vaste monde.
Et ce n’est pas par hasard que Bruegel a représenté au premier plan un semeur, et en contrebas, par la route, des pousses vertes de champs. Bruegel rappelle ici une vieille parabole sur la façon dont les graines germées récompensent généreusement le semeur pour son travail.
Cette idée que le but principal de l’homme est le travail, que ce n’est que par son travail que l’homme peut atteindre l’unité avec la nature, traversera tout le travail de Brueghel.