Dans sa jeunesse, lorsqu’un artiste essayait de trouver son propre style, il peignait souvent des membres de la famille, ainsi que des animaux de compagnie, alors qu’il tentait non seulement de transférer qualitativement l’image originale sur la toile, mais cherchait à incarner la vie, le mouvement, les sensations et même le caractère du modèle sur la toile.
Dans le tableau “Mère de l’artiste, la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec au petit déjeuner”, on sent qu’une femme avec des traces de sa beauté ancienne n’a guère été gâchée par le destin, au contraire, le dépérissement de la jeunesse est associé à des chagrins, des sentiments et une humble portance de sa croix.
De l’apparence d’une femme, elle souffle avec naturel, manque de désir de paraître spectaculaire, attirante, elle ne cherche pas le contact avec le spectateur, mais essaie de l’éviter.
Certains critiques pensent que dans les premiers tableaux, où l’artiste dépeignait la comtesse Adèle, malgré la correspondance du style des tableaux avec les canons de base de l’impressionnisme, le jeune Lautrec ne regardait pas plus que ce qu’il pouvait voir.
Travaillant dans le genre du portrait, Lautrec n’a “épargné” que sa mère, la dépeignant avec tendresse, sans arrière-goût grotesque piquant.