Le peintre par excellence du XIVe siècle Théophane le Grec était un psychologue profond, un “philosophe”, comme l’appelaient ses contemporains, un artiste au tempérament incontrôlable. Ses œuvres étonnent par la puissance des sentiments, l’excitation passionnée des images. Théophane le grec – originaire de Byzance. Étant un artiste mature et établi, il a eu un impact énorme sur le développement de l’art russe. Le début de son activité en Russie est lié à Novgorod. Ici, Théophane le Grec, l’un des plus grands maîtres de la peinture monumentale, a réalisé de magnifiques fresques, par exemple, dans la cathédrale de la Transfiguration de la rue Ilyinskaya.
Feofan Grek a déménagé à Moscou à la fin du XIVe siècle – pendant la formation de la ville en tant que centre panrusse. Ici, il a travaillé sur des peintures murales d’églises du Kremlin, des icônes peintes. Les pinceaux de Feofan appartiennent à une merveilleuse icône à deux faces. D’un côté, c’est “Don Mère de Dieu”, de l’autre – “Assomption”.
L’Assomption capture la mort de Marie. Dans la performance de Théophane le Grec, la scène de la légende acquiert une signification et une polyvalence extraordinaires. Avec la capacité inhérente de l’artiste à comprendre philosophiquement le sens de ce qui se passe, il construit cette composition traditionnelle. Allongée sur un lit léger, la Mère de Dieu dans des vêtements de cerise noire incarne la grandeur et la gravité de la mort, son repos éternel. Une ligne claire et continue décrit la figure de l’artiste du défunt. Dans un mouvement énergique, comme s’il regardait vers le haut, un énorme Christ apparaît au-dessus de Marie, une divinité qui a accepté son âme et l’a emmenée au ciel. Il est représenté contre un halo bleu foncé – une sphère céleste couronnée par un séraphin rouge vif aux ailes déployées.
Contrairement à la puissante figure intérieure du Christ, les apôtres au lit de Marie semblent petits et faibles. Leurs visages et leurs gestes expriment la confusion, la peur, la pitié, le sentiment d’impuissance d’une personne face à la mort et même son incompréhension. Le groupe d’apôtres étonne par la vitalité des types. L’éclat et le dynamisme de l’image sont donnés par un léger éblouissement, appliqué par l’artiste avec des mouvements rapides sur les visages et les tissus des vêtements. “L’Assomption” de Théophane le Grec est une œuvre de grand drame, de profondeur de pensée et de véritable humanité. ceroeagerse Mauvaise prison sélectionnée, veuillez supprimer