Kislovodsk – Vladimir Orlovsky

Kislovodsk   Vladimir Orlovsky

Outre les paysages du sud de la Russie et de la Crimée, Orlovsky a peint la nature du Caucase. Lors de l’Exposition panrusse de 1882, ses peintures “Des environs de Pyatigorsk” et “Stream” ont été présentées. Ce dernier représentait la région près de Kislovodsk – avec un village au bord du ruisseau et une vue sur les montagnes. Le tableau “Kislovodsk” représente un coin pittoresque de la nature.

Une histoire complexe et divertissante est conçue pour revitaliser le paysage. Des huttes au toit de chaume sont situées au pied de la crête. Sur le côté gauche de l’image est un groupe de grands arbres et un ruisseau sinueux. Au premier plan, une scène de genre: trois femmes rincent leurs vêtements dans un ruisseau. Il y a un certain rythme dans la disposition de leurs figures: l’une se redressa, l’autre se pencha brusquement, la troisième se pencha légèrement. Au bord du ruisseau se trouve une autre scène: un garçon joue près de sa mère.

Un jeune homme se repose à côté d’elle. Un peu hors – trois figures masculines. L’un des hommes regarde le travail des femmes, les deux autres se disputent avec animation sur quelque chose. Le village vit sa vie ordinaire: le linge est accroché aux cordes, dans l’une des maisons un poêle est chauffé et la nourriture est cuite – une fumée tourbillonne sur le toit de chaume; coqs et poules arpentent le chemin, les chevaux se tiennent près de la haie. L’image a été peinte en utilisant des effets d’éclairage spéciaux et des réflexes de couleurs associés. La partie gauche de l’image, fermée par un groupe d’arbres, est très sombre.

Le regard du spectateur, glissant le long des ondes lumineuses du ruban sinueux du ruisseau, pénètre profondément dans l’image – jusqu’à la partie brillamment éclairée de celui-ci, qui montre des huttes aux toits de chaume et des montagnes inondées de soleil. L’effet de la profondeur dans l’image est renforcé par les nuages ​​cumulus blancs, comme s’ils flottaient au-dessus du sol, dans le ciel bleu. Des accents de couleurs magistralement placés – une écharpe rouge vif d’une femme, faisant écho à une chemise rouge d’un homme – donnent une image plus colorée et lumineuse. N. G. Vasilieva. “Vladimir Orlovsky.” White City, 2007

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