Dans les années 1883-1886. Monet se rend chaque année à des croquis à Étretat, un endroit sur la côte normande, célèbre pour ses puissantes arcades rocheuses calcaires. Paysage de Melbourne, apparemment, l’un des plus anciens exécutés à Etretat env. 1883. Il a été peint d’un point de vue élevé, peut-être depuis la fenêtre de l’hôtel, d’où Monet pouvait voir la falaise et la plus petite des arcades, saillant parmi la mer agitée – Port d’Amon.
Les vagues tourbillonnantes, le brouillard de l’eau mousseuse, les nuages flottant dans le ciel, la majeure partie des falaises parsemées de sillons sont transmises par des traits de structure et de force différentes, ce qui donne à la surface pittoresque une énergie spéciale et lui donne le caractère d’un motif rythmique.
Convaincre le mouvement des nuages qui se brisent sur les rochers des vagues. Les gestes de deux personnages au premier plan, dont l’un tient un chapeau sur la tête, l’autre montre sa main en mer, soulignent l’effet de l’immédiateté de ce moment. La tonalité globale de l’image est un gris saturé de lumière, sur la surface de laquelle des traits de tons contrastés, mais atténués, de tons bleus, verts, roses et orange terne courent.