Dans ses œuvres, les traits caractéristiques du paysage de l’ukiyo-e reçoivent l’incarnation la plus vivante et parfaite.
Déjà dans la première série de paysages d’Hiroshige, comme Toto Meise, Tokaido gojusan tsugi-nouti et d’autres, on peut clairement voir la nouvelle que Hiroshige a introduite dans le paysage ukiyo-e en comparaison avec son fondateur Hokusai.
Hokusai par nature de talent est le moins contemplatif. Dans ses œuvres, il n’est pas satisfait de la transmission directe d’un motif naturel, comme ses prédécesseurs-perspectivenistes, mais il stylise, généralise le paysage, atteignant son son symbolique. Souvent, l’image de la nature s’éloigne en arrière-plan avant le désir de créer une composition spectaculaire, savamment construite et à connotation philosophique.
En d’autres termes, de nombreux paysages de Hokusai représentent l’incarnation d’idées spéculatives basées sur une combinaison d’éléments stylisés du terrain représenté.