Les portraits d’enfants du pinceau Chardin ravissent toujours le public. Même enchaînés dans des camisoles “en bois” inconfortables et des robes lourdes, les enfants dans les tableaux du maître ont toujours l’air direct et émouvant. Tout en travaillant sur un portrait d’un enfant, Chardin a préféré dépeindre un enfant “en action” engagé dans n’importe quelle entreprise. Exposant des portraits d’enfants, il les appelait, encore une fois, non pas des “portraits”, mais des scènes de genre.
Des “scènes” similaires dans le patrimoine créatif de Chardin abondent. Ceux-ci incluent, par exemple, l’image “Boy with Yulia”. Il a été montré au Salon de 1738 et est immédiatement devenu si populaire que l’artiste a écrit plusieurs autres œuvres qui varient le thème du jeu d’un garçon avec un haut. En haut, vous pouvez voir une copie de The Boy with Yule réalisée par l’auteur en 1741.
Les gravures des portraits d’enfants de Sharden, généralement fournies avec une signature de contenu moralisateur, étaient également en demande constante. Ainsi, dans la gravure réalisée à partir de The Boy with the Yule, nous lisons: “Se donnant entièrement aux mains du destin, une personne se transforme en toupie sans fin”. Dois-je dire que Chardin n’avait rien à voir avec des maximes morales de ce genre? Sur la page suivante, il y a une image “Fille avec un volant”, écrite par le maître dans une paire au “Château de cartes”.
Ce portrait d’une jeune femme, rougie par le volant, appartient sans aucun doute au nombre de chefs-d’œuvre de la peinture de genre française du XVIIIe siècle. Les “images éducatives” de Chardin sont également remarquables, notamment “La prière avant le dîner”, où l’artiste exprime clairement son point de vue sur le problème de “l’éducation des bonnes mœurs”, ce qui inquiétait les philosophes de l’époque.