Élève d’un cours de peinture prometteur, dirigé par F. Ya. Alekseev, Maxim Vorobyov a été libéré de l’Académie de Saint-Pétersbourg avec un certificat de premier degré en 1809. En mai 1812, Vorobyov est envoyé à Moscou pour une période de trois mois “pour éliminer les espèces”. La guerre avec Napoléon a interrompu ce travail.
Dans la même année 1812, M. N. Vorobyov travailla dans le village de Nikolsky, près de Torzhok, sur le domaine d’A. N. Lvov, le père du célèbre architecte et écrivain N. A. Lvov. Une série d’aquarelles et de dessins y ont été exécutés avec vue sur le village de Nikolsky. Parmi ces espèces, on retrouve des motifs à la fois architecturaux et ruraux: cabanes de village, moulin à vent, cabane détruite.
Associé à ce dernier est un petit tableau, écrit sur un arbre, “Fenaison”. À première vue, il peut sembler qu’il s’agit d’un croquis écrit de la nature: les gestes des personnes immergées dans le travail habituel sont si vrais, les vêtements des hommes sont si décontractés, le cheval blanc maigre est si laid.
Cette impression est intensifiée par la couleur terne qui peut sembler médiocre. Mais si vous regardez de plus près, vous êtes convaincu que la petite scène du paysage est conçue de manière compositionnelle et pittoresque et construite comme une image: rien en elle ne donne l’impression d’une fragmentation ou d’un accident. Les mouvements des nuages et des nuages dans le ciel, les ombres sur l’herbe créent une sensation d’alarme soudaine, donnent à l’intrigue quotidienne une coloration romantique.
Cette petite image anticipe la peinture de Mikhail Lebedev et Fedor Vasiliev.