L’artiste a représenté une scène qui peut être observée à n’importe quelle époque, même aujourd’hui. Sur le mur d’une maison de marchand, une jeune fille à l’air agréable est assise sur un banc. Elle pose son coude sur la table à côté de laquelle les livres sont posés – la fille est étudiante ou adore lire beaucoup. Mais alors la porte s’ouvre et un homme en costume blanc entre, saluant la jeune fille avec un bouquet de fleurs et un bonnet blanc enlevé. On peut voir que l’homme est un invité fréquent ici et qu’il marche avec de sérieuses intentions.
Cependant, la fille n’est pas du tout satisfaite de l’invité, elle s’est vexée avec le livre qu’elle lisait et envisage maintenant de se débarrasser de l’invité ennuyeux. Et lui, bien sûr, compte sur la réciprocité: c’est un fonctionnaire performant, il a de bons revenus, et même l’âge, selon lui, n’est pas un obstacle. Mais elle était fatiguée de la fille pendant longtemps, elle ne s’intéressait pas à elle, elle était trop mercantile et son cœur ne lui mentait pas. L’artiste montre que l’homme n’est clairement pas dans la cour – il laisse la porte ouverte et le chemin de sable les sépare les uns des autres.
Korzukhin transmet parfaitement la sensation d’une journée d’été ensoleillée. Des taches solaires illuminent le mur de la maison, la tunique blanche du fonctionnaire, marchent le long de la robe de la fille, le long du chemin sablonneux de la cour. Bien que l’intrigue de l’image représente un conflit, l’image ne crée pas l’impression de tragédie, de désespoir.