La peinture appartient au pinceau du célèbre peintre russe Arkhip Kuindzhi. La toile appartient aux meilleurs paysages de l’artiste. La place centrale sur la photo est réservée à la rivière glacée. Elle s’est figée, à la veille de la crue printanière – en prévision des premiers rayons chauds qui pourraient lui permettre de libérer toute sa puissance et de se montrer dans toute sa splendeur. La glace sur la rivière s’est fissurée. La première eau commence déjà à apparaître à travers elle, le printemps approche. Elle attend avec impatience les herbes verdoyantes, les branches nues des arbres et le ciel bleu. Un soupçon de printemps est ce qui rend cette photo si attrayante et belle.
Chaque jour rapproche le printemps, les premiers bourgeons sont déjà apparus sur les arbres représentés par l’artiste sur le côté gauche de la photo. L’hiver ne pourra pas arrêter le début du printemps. En témoigne l’ensemble de la composition du tableau, construit par le peintre de telle sorte qu’il semble que la rivière va à l’infini et se termine quelque part dans le brouillard qui enveloppait la forêt, situé en arrière-plan. La toile se distingue par la couleur et la saturation de la lumière. Tous ceux qui le regardent comprennent qu’il ne s’agit pas seulement d’une image, mais d’un hymne à la chaleur imminente, au soleil, à l’émeute verte des forêts et des champs. Le tableau a été peint dans un esprit de réalisme, pour lequel des toiles et des peintures à l’huile ont été utilisées.