Le tableau “Danse au” Moulin Rouge “appartient aux chefs-d’œuvre de l’art.” Au moment où l’œuvre a été créée, la nature multiforme du talent de Toulouse-Lautrec était pleinement révélée, et il pouvait se permettre de dépeindre la vie parisienne et toute célébrité de la société laïque d’une manière satirique, parfois caustique, sans plaire au modèle, et une observation phénoménale a contribué à créer un “document” de l’époque.
La peinture ouvre un nouveau cycle d’œuvres qui illumine la vie nocturne de la capitale, et en elle l’artiste capture la danse lumineuse et incendiaire des célébrités “Moulin Rouge” – Valentina le Desoss, surnommée “Boneless” et La Gulya. Les personnages principaux de l’intrigue sont représentés d’une manière grotesque exagérée, voire caricaturale, et le spectateur a la possibilité de “participer” à l’événement, pour lequel l’auteur a laissé un vide au premier plan de la toile. La figure coupée à gauche par la bordure de la toile crée le sentiment que l’action se poursuit au-delà des limites de l’image.
En plus des étoiles dansantes, l’image dépeint des célébrités métropolitaines célèbres avec lesquelles Lautrec était ami, et les “prescrivait” constamment dans ses œuvres.
Cette œuvre a été commandée par le directeur du Moulin Rouge Oller et n’est conservée qu’en fragments. Les côtés de la photo ont été fortement découpés, car la toile avait des dimensions impressionnantes, et l’espace qui lui était destiné dans le cabaret n’était pas suffisant pour l’adapter dans son intégralité.