Dali a souvent trouvé des sources d’inspiration dans le passé. Dans un certain nombre de ses peintures, l’influence des artistes du XVIIe siècle Velazquez et Vermeer peut être retracée. “Crâne de Zurbaran”, témoigne du dialogue avec cet artiste espagnol de la même époque. Il y avait une photo qui a occupé Dali toute sa vie.
Il s’agit de l’œuvre de l’artiste français du XIXe siècle, Jean François Millet “Angélus”. Dali a écrit un essai et un livre sur elle. De plus, il y crée plusieurs réponses parodiques – notamment la toile “Gola et Angelus Millet avant l’arrivée imminente d’une anamorphose conique”, 1933. Dali a radicalement révisé l’original, interprétant l’intrigue religieuse comme érotique.
L’artiste croyait que dans le tableau Millet, un homme tient un chapeau pour cacher son érection, et chez la femme il a vu “la sensualité exhibitionniste d’une vierge, dans la pose d’un scarabée mante de chasse, attendant un acte de violence”.