En règle générale, les natures mortes italiennes et françaises du XVIIe siècle ont encore tendance à avoir une description strictement objective des phénomènes factuels. Les Hollandais étaient toujours dans la tradition du “symbolisme masqué”.
La “corbeille de fruits” de Balthazar van der Asta, par exemple, contient de nombreux symboles pour montrer qu’il est préoccupé par ce qui se passe autour de lui.
La présence de défauts et de trous de ver, de papillons, de libellules et de mouches est très inhabituelle pour les natures mortes. Si nous supposons que les pommes symbolisent ici la victoire sur le péché et que les insectes et les lézards sont souvent associés au mal, alors cette histoire habituelle – un lézard rongeant une pomme tombée d’un panier, se transforme en une scène de la lutte entre le bien et le mal.