Le tableau “Composition IV” est conçu comme très léger avec beaucoup de tons délicats qui coulent souvent les uns dans les autres, le jaune est aussi froid. Le rapport entre la lumière, la douceur, le froid et les mouvements nets est le principal contraste de l’image. Ici, il me semble, ce contraste est encore plus fort, mais d’un autre côté, et plus fermement, l’intérieur est plus franc. Le résultat est une impression plus précise.
L’humeur de l’auteur est transmise par le mouvement interne vers la droite, et les petites formes se déplacent vers la gauche, ce qui crée une étonnante harmonie des masses et de simples lignes couchées.
Le contraste des formes vagues et des contours est remarquable, c’est-à-dire qu’une ligne est comme une ligne et comme un contour qui lui-même sonne comme une ligne. Dans le même temps, les frontières des formes sont recouvertes de peintures, où le son des couleurs prévaut sur le son des formes.
En général, cette création d’un maître exceptionnel est très musicale, les accords sont involontairement entendus, qui se figent ou réapparaissent. Kandinsky a toujours rêvé d’un sitentez de peinture et de musique, et cela a été incarné dans ses compositions lyriques abstraites. Une image sans titre, cependant, elle évoque des sentiments, fait écho à l’humeur de l’auteur et du spectateur, et agit de manière sublimement apaisante, comme toute véritable œuvre d’art.