La photo représente un marais: les arbres tombés sont recouverts d’une épaisse couche de mousse de bois, et entre eux se trouvent de vieux pins rares, comme des invités sur les tombes de leurs ancêtres.
Les conifères ensoleillés et la mousse d’émeraude deviennent verts et dorés. Mais le sentiment de la vieillesse de la nature est approfondi par les souches représentées ici et là, les branches d’arbres tombées, l’écorce corrodée avec une floraison blanchâtre.
L’arrière-plan est plus lumineux que l’avant. Ainsi, la petite clairière qui s’éloigne donne l’impression d’un “chemin de vie” s’éloignant de cette région vallonnée d’arbres “morts” vers un ciel lumineux et un jeune feuillage, dans le monde du printemps et du renouveau. Cette vie n’est pas là, car les “tombes” de troncs et de mousse pourris ne permettent pas à de nouveaux jeunes arbres de pousser. La liberté visuelle de l’espace est trompeuse; l’ancienne maison de bûcheron l’absorbe complètement.