“Une femme nue est une femme bien armée” Victor Hugo L’œuvre de la “Ancienne baigneuse” de la fin du XIXe siècle a été écrite par un peintre français, connu sous un pseudonyme abrégé en contraste avec le nom complet Eugène-Emmanuel Amory-Duvall, succinctement Amory Duvall.
La peinture a été achevée en 1860 au moment d’un tournant dans la culture pittoresque et la transition du pathos romantisme au néoclassicisme et aux traditions perdues du thème de la peinture antique classique et de la Renaissance. Ayant une école riche et une expérience acquise lors d’un voyage en Italie pour étudier la Renaissance italienne, Amori a souvent recouru à l’idée que la peinture classique avec une légère touche de pathos et de plaisir fugace est plus proche de son spectateur que l’abondance et le plaisir élaborés des nobles dans les toiles. Son “Baigneuse” s’est avéré être doux et non artificiel, dans le style Duval, complètement naturel et féminin.
La toile éloigne le citadin de l’agitation et envoie ses yeux et ses pensées dans la vie quotidienne sereine de l’ancienne beauté. La pureté de son corps et le paysage en apesanteur éloignent le spectateur de la saleté et de la poussière du présent, de l’agitation des transports et de la vie quotidienne. Malgré la grande séparation d’avec les madones de Rafaelian, la dame de Duval correspond, comme on le croit communément, selon tous les canons des beautés des anciennes périodes grecque et romaine.
C’est alors que les femmes ont mis des boucles dans un tissage complexe, exposant leurs épaules et un cou mince, leurs doigts étaient libres d’anneaux, et leur visage rayonnait de pureté et de maquillage. C’est alors que la moitié faible était vraiment faible, malgré son origine et son statut. Une peau claire, cachée du soleil, une douceur parfaite, une splendeur saine et des paumes douces sans callosités, des pieds non travaillés caractérisaient la dame au sang noble. Pour la solitude d’une femme, Duval a créé une atmosphère de paix et de tranquillité. Les plantes sont droites, ne se plient pas au vent, les iris sauvages ont fleuri et se tiennent debout sans plis, le ciel est jaune et sans nuages. Il est difficile de juger l’heure de la journée – peut-être la chaleur du matin ou du midi. Le contraste des ombres est absent sur cette photo, ce qui crée un effet de brume ou de brouillard.
Le tissu en coton blanc est humide et accentue la forme du baigneur. La poussière d’été est éliminée du corps et il y a lieu de se détendre au bord de l’étang. La femme est modeste, et l’artiste l’est encore plus. Il a habilement couvert la poitrine de pomme de la femme avec sa main et ses hanches avec un tissu blanc. Il baissa les yeux sur son baigneur dans un silence timide vers nulle part. Amory Duval peint dans des couleurs douces et des couleurs chaudes. Il n’y a pas de couleurs contrastées et beaucoup de vanille, de nuances blondes et de sable, même les ombres saturées profondément dans les fourrés de végétation sont généreuses avec la chaleur du laiton et de l’olive.
Le “baigneur antique” est mignon et transparent. La toile se concentre sur les vrais esthètes, principalement un public féminin, et les amateurs d’art au sens littéral de la haute peinture sans aucune trace de faux et de vulgarité.