Michelangelo da Caravaggio – un artiste italien, un des premiers à travailler dans le style baroque pittoresque, a écrit “Bacchus” dans une période assez calme et sereine de sa vie. Cela peut être supposé sur la base du fait que le Caravage a peint ce personnage plus tôt, mais pas à pleine puissance, bien fait, mais avec un paysan malade et quelque peu minable avec un visage ivre.
La peinture est un portrait d’un jeune homme à l’image de la divinité grecque Bacchus. Il est habillé, ou plutôt à moitié vêtu de vêtements blancs, ceinturé d’une ceinture noire dont Bacchus tient la main droite. De la main gauche, il tend un large verre plein de vin, comme s’il invitait le spectateur à participer à une fête. Sur la table devant la divinité est un bol de fruits et une bouteille de vin à ventre en pot.
Bacchus est sain et musclé, ses joues rayonnent du rougissement d’une personne en bonne santé et sans encombre. Mais son visage est gonflé et en quelque sorte efféminé, il n’y a rien dans ses yeux que la langueur à moitié ivre, qui est inconnue dans ce qui pourrait en résulter – soit dans une bagarre avec des potes mythiques, soit dans un rêve au milieu d’ustensiles de cuisine. Les jeunes cheveux en résine noire du jeune homme semblent artificiels, ce qui peut être vrai – il y a des références à l’utilisation de perruques par l’artiste.
Bacchus est assis sur un couvre-lit blanc, mais il ne bloque pas l’oreiller rayé non lavé depuis longtemps – symbole d’une certaine impureté. Apparemment, la main du jeune homme tenant le verre n’a pas été lavée depuis longtemps et la saleté s’est accumulée sous les ongles – elle ressemble plus à la main d’un homme en lambeaux qu’à la main d’une ancienne divinité.
Les fruits sur la table ne conviennent pour la plupart qu’à l’éjection – ils sont ridés, mordus et certains d’entre eux pourris et gâtés par les traces. La grenade couchée parmi eux, qui a perdu sa présentation, est un symbole de perte de pureté et d’innocence.