En plus des chevaux et des chiens “indigènes”, Stubbs représentait souvent des animaux étrangers, ne manquant pas l’occasion d’écrire une bête rare. Le plus souvent, il devait faire face aux animaux de compagnie d’une ménagerie royale, débordant de cadeaux vivants des colonies. En 1762, par exemple, Stubbs – le premier parmi les artistes anglais – a écrit un zèbre.
Il a été présenté à la Reine par Sir Thomas Adam, qui est revenu de la navigation au Cap de Bonne-Espérance. La reine a donné, comme elle le dit, “l’âne africain” à la ménagerie de Buckingham Palace. Un peu plus tard, Stubbs peint des “portraits” d’orignaux donnés au duc de Richmond par le gouverneur général du Canada et un rhinocéros amené à Londres en 1790.
Réalisant des portraits d’animaux exotiques, l’artiste s’est efforcé non seulement d’obtenir une précision anatomique, mais a également tenté de représenter la bête sur le fond du paysage correspondant. Une telle diligence a parfois conduit au fait que les animaux sont sortis statiques, inanimés. Un exemple d’un tel travail est Monkey, 1774.