Batteurs de lin à Laren – Max Lieberman

Batteurs de lin à Laren   Max Lieberman

Lieberman a toujours montré un véritable intérêt pour le travail quotidien des gens du commun. Ce sujet deviendra le thème principal de son travail, et les intrigues qui y sont liées seront les plus courantes. Représentant des personnes engagées dans le travail, Lieberman voulait montrer leur patience héroïque sans fin.

Je dois dire que l’artiste a joué un rôle important dans le développement de la peinture allemande précisément parce qu’il y a apporté l’influence des principaux domaines de l’art étranger – le naturalisme et l’impressionnisme, dont il était un ardent admirateur. Toutes ses premières œuvres sont marquées par une coloration plutôt sombre et un style d’écriture scandaleusement réaliste.

L’une des premières peintures de genre “Women plucking oies”, présentée à l’exposition d’art de Hambourg, a été perçue par le public avec un dégoût non déguisé. Les critiques ont même loué Lieberman pour sa maîtrise de la technologie, mais en même temps décerné le titre d’artiste qui peint complètement la laideur. Il était même surnommé l’apôtre laid.

Les accusations étaient certainement injustes. L’artiste a simplement représenté des parcelles où les gens étaient au travail. Il a peint ses héros sans sentimentalité excessive et sans pitié désobligeante. Ses peintures, bien que dépourvues de romantisme, ne contiennent aucune critique sociale ni exposition. Il a essayé de transmettre la dignité naturelle d’un homme au travail et de prouver que même le dur labeur ordinaire peut être admiré et n’a pas besoin d’être trop embelli.

La base pour écrire “Flax beaters” était la scène vue par l’artiste en 1886 dans la cabane du village hollandais de Laren. Les femmes de lin brut ont reçu des fibres de lin. Le travail était dur et poussiéreux. Pendant la journée de ce dénigrement, les murs et les fenêtres étaient couverts de poussière de lin gris. Pour s’en protéger, les femmes se sont attachées la tête avec des foulards. Ici, il a fait des croquis et des croquis préliminaires, ainsi que la première version de la peinture à l’huile. La toile finie est déjà apparue dans le studio de Berlin.

Exposée au Salon de Paris en 1887, la peinture rencontre une grande retenue auprès du public. Néanmoins, les critiques lui ont donné une appréciation décente, comme, en fait, l’ensemble du travail de Lieberman: le peintre allemand Adolf von Menzel l’a appelé un artiste qui peint de vraies personnes, pas des modèles.

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